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Isabel SEBASTIAN

AUTEURS-REALISATEURS


SCENARISTES


AUTEUR-COMPOSITEUR





Jean-Luc GOOSSENS

Jean-Luc GOOSSENS
Agent : Jean-marc Ghanassia
Email : jm.ghanassia@cpm.fr

Scénariste
Collaboratrice : Isabelle Sillard i.sillard@cpm.fr



CINEMA

Auteur

2010
    « LE PETIT NICOLAS »
Ecriture synopsis du scénario dialogué
M6 Studio

2006
    « ASTERIX ET LES VIKINGS » – Stefan FJELDMARK
Film d’animation. Tiré de l’album « Astérix et les Normands »
Produit par Natalie Altmann et Thomas Valentin (M6 STUDIO)
Grand Prix Anima 2006 du long métrage jeune public
Sélectionné à Annecy 2006

2000
    « BON PLAN »
ex « Le patron parle français »
Consultation sur cette comédie de Jérôme Levy et Santiago Amigorena
Avec Ludivine Sagnier, Thierry Lhermitte et Roland Giraud
Vertigo Production

    « LA FEMME DU PM » – Projet
Réécriture du scénario d’Eric Civanyan et Philippe Cabot
Produit par Loma Nasha Films


TÉLÉVISION

Auteur

 

2014
« 40 ANS ET DEMI »
Téléfilm 90 minutes (en cours d’écriture)
Ecriture continuité dialoguée
Europacorp Télévision

2013
« LA METHODE CLAIRE »
Ecriture synopsis d’un épisode
Leonis production

2013
    « QUE DU BONHEUR »
Série télévisuelle
Ecriture concept et personnages
Ecriture scénario dialogué épisode 1
KWAI productions

2012
    « A 10 MINUTES DES NATURISTES »
Téléfilm 90 minutes
GMT Productions pour TF1

2011
    « IL ETAIT UNE FOIS DEUX FLICS, UNE FOIS »
Téléfilm 96 minutes
17 JUIN productions

2010
    « A 10 MINUTES DE LA CRISE DE NERFS »
Téléfilm 90′
GMT Productions pour TF1

2010
    « A 10 MINUTES DE NULLE PART »
Téléfilm 90′
GMT Productions pour TF1

2010
    « VOYANTE MALGRE ELLE »
Téléfilm pilote 90′
Perspective Entertainment pour TF1

2009
    « LE SYSTEME TORPEDO »
Téléfilm 96′
Ecriture avec Mathieu Donck
K-Star productions

2009
    « SIMPLE »
Téléfilm 90′
K’ien Productions

2008
    « LA FOLLE HISTOIRE DE FRANCE »
Téléfilm 96′ pour TF1
Tetra Média productions

2007
    « UNE SUITE POUR DEUX »
Téléfilm 90 minutes
Italique productions

2007
    « MELTING POT » – Jean-Marc VERVOORT
Série 6×52′ (comédie)
Produit par Stromboli pour la RTBF

2006
    « JE HAIS LES VACANCES » – Stéphane CLAVIER
Téléfilm (comédie) 90′
Rendez-vous Production pour France2

2005
    « JE HAIS LES PARENTS » – Didier BIVEL
Téléfilm (comédie) de 90′
Rendez-vous Production pour France2
Avec Stéphane Freiss, Carole Richert, Daniel Prévost, Danièle Lebrun

2004
    « SI J’ETAIS ELLE » – Stéphane CLAVIER
Téléfilm (comédie)
Produit par K-Star pour M6
Avec Hélène de Fougerolles, Thierry Lhermitte, Hyppolite Girardot, Eric Caravaca, Alexia portal

2004
    « TROP JEUNE POUR MOI ? » – Patrick VOLSON
Téléfilm (comédie)
Produit par Cipango pour France2
Avec Eva Darlan et Bruno Slagmulder

2004
    « 3 GARCONS, 1 FILLE, 2 MARIAGES » – Stéphane CLAVIER
Téléfilm (comédie)
Rendez-Vous Production pour M6
Avec Olivier Sitruk, Arnaud Giovanetti, Julie Gayet, Jean-Claude Dreyfus.
Sélectionné au festival de Luchon

2003
    « JE HAIS LES ENFANTS » – Lorenzo GABRIELE
Téléfilm (comédie)
Rendez Vous Productions pour France 2
Avec Stephane Freiss et Carole Richert
Sélectionné au festival de Luchon

2002
    « PIERRE ET FARID » – Michel FAVART
Co écriture avec Gabrielle Borile
Sama Production pour France 3
Avec Victor Lanoux

2001
    « LE DIVIN ENFANT » – Stéphane CLAVIER
Téléfilm (comédie)
Avec Lambert Wilson, Marthe Villalonga et François Morel
Rendez-Vous Production et M6
Prix du meilleur scénario au Festival de St Tropez 2001
Edité par Synopsis et la SACD pour la collection  »De l’écrit à l’écran »

2001
    « QUE DU BONHEUR »
Série télévisuelle
Ecriture concept et personnages
Ecriture scénario dialogué épisode 1
KWAI productions


COURT-MÉTRAGE

Auteur

1998
    « VICTOR …COIFFEUR EN SERIE » – Gil Bauwens
Production Banana Films

Auteur-Réalisateur

1998
    « PAS DE STRESS » – Jean-Luc GOOSSENS
Grand Prix Média 10/10/1999
Fifety d’or du festival International du Film pour enfants (Tournai 2000)
Prix du Public aux Rencontres Internationales du court Métrage de l’Ile de la Réunion (2000)
Diffusions : Canal+ Belgique et France, RTBF

1990
    « TELEPHONE SANS FILMS » – Jean-Luc GOOSSENS
Produktion Team
Diffusions : salles de cinéma, Canal+ France et Belgique, RTBF

1986
    « RAISONS TECHNIQUES » – Jean-Luc GOOSSENS
Production INSAS + Atelier de réalisation
Grand Prix Média 10/10/1999
Sélection à Clermont-Ferrand et mention Spéciale à Lille en 1988
Diffusion RTBF


AUTRES, DIVERS

Auteur

2000
    « THORGAL »
Album-concept inspiré par la bande dessinée
Distribué par Universal

AUTEURS-REALISATEURS


SCENARISTES





Pascale POUZADOUX

Pascale POUZADOUX
Agent : Jean-marc Ghanassia
Email : jm.ghanassia@cpm.fr

Auteur – réalisateur
Collaboratrice : Isabelle Sillard i.sillard@cpm.fr



FORMATION

 

    Lettres supérieures en classe d’hypokâgne au lycée Claude Monnet à Paris 13ème

Licence de géographie politiques la Sorbonne

Formation de comédienne au Théâtre National de Chaillot » classe de Saskia Cohen Tannugi
   
    Atelier Steve Kalfa à Neuilly sur Seine, stage de Coline Serreau, cours de Sakia Cohen Tannugi 


CINÉMA

Scénariste-réalisatrice    

2018
« LES ADOLECHIANTS »
en préparation, casting en cours
Moana Films

2014
 » LA DERNIÈRE LEÇON »
Fidélité Films
avec Marthe Villalonga, Antoine Duléry, Sandrine Bonnaire, Gilles Cohen
Grand Prix du Public à Tokyo au Festival de films français en juin 2016

2011
    « LA CROISIERE »
Fidélité Films
Avec Charlotte de Turckheim, Antoine Dulery, Line Renaud, Marilou Berry

2008
    « DE L’AUTRE COTE DU LIT »
Fidélité Films
Avec Dany Boon et Sophie Marceau

2003
    « TOUTES LES FILLES SONT FOLLES »
Alta Loma Film et GTV
Avec Marie-Laure Bethelin, Jean Dujardin, Antoine Duléry
Prix du Public à Otawa en 2003
Prix du Jury à l’Alpes d’Huez en 2003

 


TÉLÉVISION

Comédienne    

1993 – 2008
    « COMEDIENNE »
« LA MAISONS DU PENDU » de Patrice Martineau
« LE TROUBLE FETE » de Pierre Lary
« DOUBLE PEINE » de Thomas Gilou
« ARSENE LUPIN » de Nicolas Ribowski
« L’ENFANT DES LOUPS » de Philippe Monnier
« PUZZLE » de Maurice Dugowson
« LA VIE A PLEIN TEMPS » de Serge Moati
« NAVARRO » de José Pinheiro


COURT-MÉTRAGE

Scénariste-réalisatrice  

1997
    « MON JOUR DE CHANCE »
Production Emet Films
Avec Pascal Arbillot, Pierre Blot, Delphine Duchêne Grand Prix du Public – Festival Traveling Rennes 1997
Festival International Sainte Thérèse 1998
Prix Coup de Coeur du Public, Arenne du court, Paris 1998
Grand Prix du Jury, Comédie Alpes D’Huez 1999
Sélection Philippe Morris et Short Cut Unifrance Cannes 1998

1996
    « IL FAUT QUE CA BRILLE »
Production Les Films Emeraude
Avec Antoine Duléry, Isabelle Nanty
Grand Prix du Public – Festival de Sarlat 1996

1994
    « GRAND BRUN AUX YEUX DOUX »
Production Frédéric Darie
Avec Armelle

AUTEURS-REALISATEURS


SCENARISTES


AUTEUR-COMPOSITEUR





PRODUCTIONS

PRODUCTIONS





Anna

Le Projet

La comédie musicale Anna, œuvre particulièrement audacieuse dans le paysage audiovisuel des années 60, se fait remarquer par son extrême modernité. S’y mêlent le pop art et le cinéma de la nouvelle vague.
Se libérant des contraintes du carcan scénaristique qui fait la loi, Anna se présente comme une ôde débridée à l’amour « idéal », un poème à la fois loufoque et tragique,
Si l’esthétique de la mode anglaise des années 60 doit être aujourd’hui réinterrogée, l’impertinence  des dialogues,  le « baroque » de la dramaturgie et bien sûr la beauté des chansons, trouvent toujours un écho aujourd’hui.

Incontestablement cette œuvre est encore vivante, et la porter sur scène est un enjeu passionnant.

C’est le défi qu’a choisi de relever Emmanuel Daumas connu pour ses mises en scène au Théâtre de Toulouse et à la Comédie-Française.
Pour interpréter les deux protagonistes à la poursuite de l’amour idéal, il a obtenu l’accord enthousiaste de Cécile de France et de Grégoire Monsaingeon.
Pierre Rigal, auteurs de plusieurs spectacles présentés notamment à Lyon et lors d’un festival Rigal au Théâtre du Rond-Point, imaginera la chorégraphie de cette comédie musicale.
Les arrangements et les réorchestrations des chansons seront confiés à Guillaume Siron et Bruno Ralle principalement réputés pour leurs créations dans le groupe « Nouvelle vague ».
Après les spectacles Le Roi Lion et Mama mia, Philippe Gouadin assurera la direction musicale d’Anna.
La musique quant à elle sera exécutée sur scène par des musiciens qui participeront également en tant qu’acteurs au déroulement de l’histoire.

L’intention

Une factory 40 ans après… Un souvenir de l’esprit des années soixante ou un laboratoire high tech peuplé de jeunes arty ? Certains font de la musique en live. Un autre dessine de grands formats, ou de touts petits qu’il projette sur les murs de papier. D’autres chantent. Deux jolies filles s’amusent, fument, font les choristes, pausent pour des prises de vues en direct. Tous dansent. Sans en avoir tellement l’air.
Un garçon est fou amoureux d’une image. En 1967 c’était l’image d’Anna Karina. Elle trimbalait la joie mélancolique de la nouvelle vague.
Aujourd’hui c’est l’image de Cécile de France. Sur papier glacé, belle comme un fantasme, une icône. Suffisamment irréelle pour qu’on puisse projeter sur elle le Vrai Grand Amour.
Elle est là, mais il est trop préoccupé par son désir d’elle pour la voir. Entre la réalité et les songes, entre les dessins et les photos, la musique et le silence, elle brule d’envie d’une vie réelle, charnelle.

Rester aussi joyeusement moderne que le film l’était.
Anna est une œuvre emblématique de la fin des années 60. Mais pas de nostalgie. Donner un côté contemporain au son, tout en gardant l’esprit de Gainsbourg.
Il faut aller loin dans le faux semblant et le trompe l’oeil. Abreuvé d’images et de fantasmes narcissiques. Plus vraiment capables de démêler le vrai du faux.
En 2013, la conscience d’être englobé dans un monde virtuel est encore omniprésente.
Il faudra travailler avec des projections vidéo de dessins, d’images, de films d’animation. Des incrustations, des reflets, des miroirs sans teints, et en même temps d’immenses dessins réels qui peuvent en live figurer des décors. Profiter du fait que l’histoire se passe dans une boite de pub pour donner l’impression que tout se fabrique sur le moment. La musique comme les images.
Une création entre concert et performance, brouillant les pistes de la narration.
Une histoire d’amour-chassé-croisé, au sein d’un groupe d’acteurs musiciens plasticiens qui s’amusent à représenter une Anna contemporaine, en direct, pour nous.
Emmanuel Daumas

L’origine

Anna est le septième album de Serge Gainsbourg.
Seize titres dont le plus connu Sous le soleil exactement est ancrée dans les mémoires.
Cet album est la bande originale du téléfilm musical éponyme, écrit et réalisé par Pierre Koralnik, diamogues de Jean loup Dabadie.

En 1967, Anna, produit par l’ORTF, est diffusé sur la 1ère chaîne.
Anna Karina et Jean Claude Brialy incarnent les premiers rôles, Serge Gainsbourg lui-même interprète le troisième personnage.
Malgré son modeste statut de téléfilm, Anna devient un monument
de la culture 60’s. Il sera d’ailleurs présenté à l’ouverture du troisième Festival de Jeune Cinéma d’Hyères.

 

 

Le film Anna est téléchargeable sur le site de l’INA :
http://boutique.ina.fr/video/fictions-et-animations/telefilms-et-dramatiques/CPF86601283/anna.fr.html

PRODUCTIONS





Arabesque – Jane Birkin

PRODUCTIONS





Welcome to Woodstock

15/09/2017 au 06/01/2018

Site officiel : www.welcometowoodstock.com
Une production de Jean-Marc Ghanassia et Jérémy Delacharrière

De Jean-Marc Ghanassia
Chorégraphie Cécile Bon
Mise en scène Laurent Serrano
Direction musicale Philippe Gouadin
Avec Cléo Bigontina , Morgane Cabot , Benoit Chanez , Yann Destal , Magali Goblet , Jules Grison , Pierre Huntzinger , Margaux Maillet , Hubert Motteau , Geoffroy Peverelli, Xavier V.Combs

 

Soirée spéciale « Hippie » le 31 décembre : des chansons surprises pour passer le plus Peace & Love des réveillons… Et décompte festif de la nouvelle année avec toute la troupe. Venez en Hippies !

 

« Vivre sans temps mort »

Welcome to Woodstock est un spectacle musical tout entier consacré à la musique Pop-Rock américaine des années 65/70. Les plus belles et grandes chansons de cette époque y sont jouées et interprétées en live. C’est aussi un «revival» des années Hippies, ces années folles qui ont joyeusement renversé tous les vieux tabous de la morale d’après guerre. C’est à travers l’histoire des chanteurs/acteurs qui interprètent les chansons sur scène, que ce «revival» va s’incarner.

Paul, Corinne, Francis, Martine, Tom et Florence ont 20 ans en 1969. Ils se sont connus sur les bancs de la fac, l’année précédente et ont vécu ensemble les barricades de mai 68. Liés par la même volonté de construire une société plus libre, plus juste, plus égalitaire, en rupture avec la morale bourgeoise de leurs parents, ils partagent le même appartement à Paris et une passion commune pour la musique pop-rock américaine.

Lorsqu’ils apprennent qu’un grand concert, réunissant Canned Heat, Country Joe Mac Donald, Janis Joplin, Joan Baez, Jimmy Hendrix, Les Who et tous leurs artistes préférés aura lieu à Woodstock en août 1969, ils décident de partir aux États-Unis, « vivre sans temps mort et jouir sans entrave » pour 3 jours de paix et de musique…

50 ans après l’avènement de l’emblématique festival qui a marqué toute une génération, enfilez vos pattes d’éph’ et vos tuniques à fleurs et venez découvrir sur scène Welcome to Woodstock, le road-trip musical et psychédélique qui réinvente les années hippies. Avec Welcome to Woodstock, revivez les plus grands moments du festival ; expérimentez l’amour libre ; goûtez au plaisir défendu des paradis artificiels et renouez avec les valeurs d’une époque où l’amitié, l’amour, l’engagement ne se comptaient pas au nombre de « j’aime » sur une page Facebook. Welcome to Woodstock, le road trip musical rock et psychédélique.

Nommé aux Globes de Cristal dans la catégorie «meilleure comédie musicale».

 

La presse

« Very good trip (…) on est subjugué, voire fasciné. » Le Parisien

« Le public applaudit comme au concert. » Le Figaro

« Une formidable machine à remonter le temps. » JDD

« Bluffant, sidérant. » France Bleu

« Ils sont très très bons. » Télématin

« Le casting assure. » Europe 1

« Hip hippie hourra. » Gala

  • La note du metteur en scène

« Quand on entend « Woodstock », on pense toute de suite : fleurs dans les cheveux, « peace and love », amour libre et drogues en tout genre. Et effectivement, il y a tout cela dans Welcome to Woodstock ! Pourtant, derrière l’insouciance, pointe en filigrane la désillusion des idéaux…

Dans Welcome to Woodstock, pas de stéréotype éculé ! On sait être léger sans être creux et même, par instant, grave sans être sinistre. Et c’est d’ailleurs ce qui rend les personnages attachants. Ils ne sont pas construits d’un seul bloc, d’une seule couleur. Ils sont vrais, subtils et nuancés. Ils sont humains.

Welcome to Woodstock est un spectacle musical, qui privilégie l’interprétation et fait la part belle à la direction d’acteur. Le travail de mise en scène sur chaque chanson sera primordial. Dans plusieurs morceaux, les chanteurs-comédiens s’accompagneront eux-mêmes à la guitare. Il ne suffira pas de chanter, il faudra aussi interpréter. C’est faire le pari de l’artiste.

Mais n’allez pas croire que Welcome to Woodstock est un spectacle intimiste. C’est un « musical and psychedelic road trip show », comme son sous-titre l’indique. On quitte une chambre d’étudiant à Paris pour atteindre une inquiétante forêt de l’Etat de New-York, avant d’atterrir dans un saloon miteux et de rejoindre la plaine surpeuplée de Woodstock.

L’aventure américaine qu’entreprend notre bande de jeunes soixante-huitards bascule parfois dans un univers surnaturel, au détour d’une chanson, à la rencontre d’un nouveau personnage ou suite à la prise d’une petite pilule bleue (LSD)… Rêves, hallucinations et réalité ne cessent de se croiser.

Pour mettre en scène ces passages du réel à l’irréel, nous avons choisi d’utiliser différents modes d’écritures scéniques. Si j’emploie un « nous », c’est parce qu’il s’agit d’un travail d’équipe. Avec Jean Haas, le scénographe, Olivier Roset, le vidéaste et Jean-Luc Chanonat, aux lumières, nous nous sommes efforcés d’apporter une diversité visuelle au spectateur, afin de le surprendre tout au long du show.

Techniques « anciennes » (machinerie théâtrale) ou « modernes » (projection vidéo,…), l’objectif est d’employer celle qui va au mieux servir telle ou telle scène et en souligner les aspects magiques, ludiques ou poétiques. Lorsque Paul rêve de Tommy, l’opéra rock des Who, ce sont les personnages des affiches de Mai 68 accrochées au mur de sa chambre qui s’animent et deviennent les choristes. On utilisera aussi la vidéo projection. Lorsque la forêt devient psychédélique, les arbres s’animent, des hommes volants remplacent les oiseaux – cette fois-ci, nous serons sur de la machinerie. Pour ne donner que ces deux exemples…

Monter Welcome to Woodstock permet de revisiter cette époque qui trouve encore écho dans nos aspirations d’aujourd’hui. Ce petit côté Flower Power, ce besoin de liberté qui nous titille et titillera encore bien des générations, sera le petit vent qui soufflera tout au long du spectacle. Nous avons tous une part de Woodstock en nous. »

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Variations énigmatiques

Alain Delon et Francis Huster dans « Variations énigmatiques» d’Eric-Emmanuel Schmitt.
Un face-à-face théâtral qui attire les foules-.

Qui aime-t-on quand on aime ? Sait-on jamais qui est l’être aimé ? L’amour partagé n’est-il qu’un heureux malentendu ?

Autour de ces éternels mystères du sentiment amoureux, deux hommes s’affrontent : Abel Znorko, prix Nobel de littérature qui vit loin des hommes sur une île perdue de la mer de Norvège où il ressasse sa passion pour une femme avec laquelle il a échangé une longue correspondance, et Erik Larsen, journaliste qui a pris prétexte d’une interview pour rencontrer l’écrivain.

Mais pour quel motif inavoué ? Quel est son lien secret avec cette femme dont Znorko se dit encore amoureux ? Et pourquoi un tel misanthrope a-t-il accepté de le recevoir ?

L’entrevue se transforme vite en un jeu de la vérité cruel et sinueux, rythmé par une cascade de révélations que chacun assène à l’autre au fil d’un suspense savamment distillé.

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Un Picasso

De Jeffrey Hatcher
Adaptation de Véronique Kientzy
Mise en scène de Anne Bouvier

Avec Jean-Pierre Bouvier et Sylvia Roux

Studio Hébertot à partir du 22/11/2018 au 3 mars 2019
Festival d’Avignon Off du 5 au 28 juillet 2019
En tournée entre janvier et mai 2020
Un Picasso – 3 autoportraits nous dévoilent des aspects méconnus de la vie de Picasso : enfance, amitié avec Apollinaire et des clés sur Guernica… Quelle attitude doit avoir l’artiste face aux régimes totalitaires ? Ceux qui brûlent les œuvres ou larguent les bombes… Le tout face aux nazis, dans un jeu de chat et souris où on ignore qui domine qui entre la femme et le génie…

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Tout contre

Création à Paris – Théâtre Fontaine
(3 nominations aux Molières) (1998)
Mise en scène Patrice Kerbrat
Décors Edouard Laug, costumes Valérie Delafosse.
Avec : Anne Brochet, Gad Elmaleh, Caroline Sihol, Jean-Philippe Ecoffey.

Dans un couple, est-il nécessaire de toujours se dire la vérité ? Lorsqu’un mari ordonne à sa femme « Ne mens pas, dis-moi tout », ne prend-il pas un risque démesure ? Si le mensonge est odieux, la vérité est souvent insupportable. En amour, les maniaques de la franchise l’apprennent à leurs dépens : faute avouée est rarement pardonnée.

Il faut dire que les quatre personnages de cette comédie vont au-devant des ennuis : A est amoureux de B, puis s’éprend de C, alors que D a épousé C, qu’elle quittera pour A, et que D nouera une liaison avec B… C’est compliqué, compliqué comme la vie. Mais c’est aussi particulièrement bien observé. Et tendre. Et drôle.

Oh, bien sûr… on a déjà entendu, au théâtre, ces dialogues terriblement modernes issus d’un langage calé dans son époque, un peu « mode », qui, sans doute, dans une cinquantaine d’années, semblera démodé au dernier degré. Il n’empêche : au jour d’aujourd’hui, on s’amuse beaucoup, et tant pis pour une aléatoire postérité. On éprouve le même plaisir que devant les spectacles de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui ( Cuisine et dépendances, Un air de famille ) auxquels la pièce de Patrick Marber s’apparent un peu : tous ces acteurs ont été nourris a la même Blédine. En plus celui-là est né à Londres : il manie donc le temps, l’action et le lieu comme seul un Anglais sait le faire. En y ajoutant les possibilités modernes d’Internet, avec le vocabulaire cru et direct employé entre eux par les correspondants. Puisqu’il est beaucoup question de vérité dans cette pièce, qui oserait nier que tout intemaute n’a pas un peu navigué, un jour ou l’autre, dans les pages roses de l’ordinateur?

Dirigés avec intelligence et tendresse par Patrice Kerbrat, les quatre comédiens rivalisent de talent : Jean-Philippe Ecoffey (par moments bouleversant), Anne Brochet, Caroline Sihol et Gad Elmaleh. Tous les quatre sont drôles et émouvants.

Une soirée plaisante, légère et un peu grave. On ne rencontre pas cela tous les soirs !

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